Initialement utilisé dans les friandises, le dioxyde de titane est interdit d’utilisation en France depuis le 1er Janvier 2020 mais son usage dans les médicaments n’est pas controversé.
L’E171, l’autre nom du dioxyde de titane existe sous forme de poudre. Son utilisation est surtout connue dans de nombreux produits alimentaires tels que les confiseries, les chewing-gums, les pâtisseries, les soupes ou les plats cuisinés afin d’apporter une touche de couleur aux produits. Bien connu pour ses caractéristiques cancérigènes, l’ingestion ou l’inhalation du E171 est à proscrire.
En France, l'on ressence plus de 4 000 médicaments qui utiliseraient cette substance sous forme de nanoparticules passant dans les poumons et dans le sang. Parmi ces médicaments on retrouve l’Efferalgan, le Spasfon, le Zytecset, le Nurofen, le Doliprane et l’Euphytose.
Classé parmi les substances "possiblement cancérigènes chez l’homme", le dioxyde de titane entre dans la catégorie à risque des produits du quotidien tels que certains cosmétiques, les peintures, les produits alimentaires ou de construction. Autrement dit, il s’agit d’un additif dangereux avec des risques lors de l’ingestion ou de l’inhalation.
Interdit en France depuis bientôt un an, l’Union Européenne interdira l'emploi de cet élément dans les produits alimentaires dès 2022. Malheureusement, l’industrie pharmaceutique n’est pas concernée par cette interdiction. De nombreuses associations de consommation demandent des mesures pour limiter l’exposition aux particules de dioxyde de titane dans les médicaments.
Actuellement, aucune mesure n’est envisagée par le gouvernement pour interdire l’utilisation de ce produit cancérigène dans les produits pharmaceutiques.