Le stationnement sur une piste cyclable était déjà interdit et sanctionné d'une amende de 135e. Mais il s'agissait d'une pratique peu efficace. A partir de maintenant, alors que cette chasse aux voitures est devenu une vraie volonté politique, les agents de la gendarmerie nationale n'auront plus qu'à prendre une photo de la plaque d'immatriculation du véhicule encombrant, y laisser un papillon vert sur le pare-brise et l'amende sera rédigée par les agents directement au poste.
Une décision prise alors que le nouveau schéma cyclable vient d'être voté à la Métropole et sera présenté mardi. De plus, la ville de Clermont s’était fait épingler parmi les mauvais élèves français. Il s'agit surtout d'une question de sécurité. Même si ces stationnements sur les pistes cyclables ne durent généralement que quelques minutes, un vélo sera obligé de déboîter sur la route, mettant la vie des cyclistes en danger.
En plus de cette question de sécurité, Cyril Cineux, l'adjoint aux transports et à la circulation, d'ajouter que c'est aussi un principe majeur, celui de partage de l'espace public et de respect des usagers vulnérables.
En plus de l’amende, il s'agit de faire davantage de pédagogie. Afin que les usagers prennent conscience de cette situation. C’est pour cette raison, que dans la semaine, la ville a prit l'initiative d'embarquer des journalistes dans une camionnette de police pour une heure de tour de ville. Durant ce laps de temps, une douzaine de voitures ont été verbalisées, seulement d'une amende pédagogique ce jour-là.
La plupart du temps, ces automobilistes qui se permettent de stationner sur les pistes cyclables, le font lors d'une course rapide ou en restant dans leur véhicule. L'adjoint aux transports et à la circulation de la ville, d'ajouter qu'il s'agit là vraiment d'un acte de fainéantise, auquel il faut mettre un terme.
Source La Montagne
