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Michelin : Une vague prochaine de départs volontaires

L'entreprise clermontoise a atteint son objectif de 970 départs volontaires, en vue de la suppression d’autant de postes de collaborateurs et cadres. Michelin devra même faire face à une vague de départs plus rapide que prévu.

En effet, ces départs étaient initialement planifiés d’ici 2020. Mais, les deux tiers des volontaires auront quitté l’entreprise dès la fin 2018. Nous assisterons alors à la suppression de 970 postes de collaborateurs et cadres au sein de l'entreprise.

Afin d'atteindre cet objectif, le groupe avait lancé, en juin dernier, un plan de départs volontaires, finalement signé en décembre, par trois syndicats, CFE-CGC, Sud et CFDT. Les volontaires au départ avaient jusqu’à samedi, minuit, pour déposer leur dossier.

Hier, mardi 3 avril, à l'heure des comptes et alors qu'une Commission de suivi avait été mise en place par les organisations signataires, le décompte des volontaires allait jusqu'à 1 025, soit un chiffre supérieur aux prévisions.

Jean-Paul Chiocchetti, directeur du personnel France, de rappeler que les "non retenus" ne doivent pas être étonnés, aucun membre du personnel n'avait de certitude d'être éligible à ce plan. Les dirigeants de l'entreprise ont été assez surpris, quant à eux, par le nombre des carrières longues qui totalise 60% des départs volontaires.

De plus, les conditions de ces départs étaient assez attractives. Tous les partants passeront, avant de quitter officiellement l’entreprise, par une période de cessation d’activité, rémunérée à hauteur de 75%. Cette vague de départs inquiète notamment les syndicats, au moment où le groupe vient de débuter une vaste réorganisation mondiale.

Ce qui inquiète notamment les syndicats c'est la précipitation des salariés à partir. Il en est finit de l'époque à laquelle quitter l'entreprise Michelin signifiait quittait une famille. Les dirigeants de syndicats pensent que le plan est quelque peu bancal de ce fait.

De plus, il n'est pas prévu que ces postes soient remplacé, l'entreprise affiche plutôt une volonté de continuer à faire baisser ses effectifs. Les membres des syndicats de rappeler que le plan a fonctionné car il présentait des avantages financiers. Il faudra ainsi que ceux-ci restent vigilants quant aux conditions de travail des salariés restants. 

 

Source La Montagne