Votre ville : ISSOIRE | Changer de ville

Le Puy-en-Velay : Condamnation du braqueur de la bijouterie Arteor

Jeudi 6 avril, au soir, le verdict est tombé. Après plusieurs heures de délibérations,
Abdou Niakh, le braqueur de la bijouterie, a écopé de dix années de réclusion criminelle.

La cour d'assises de la Loire vient de rendre son verdict dans le braquage de la bijouterie Arteor commis le 2 mai 2014 au Puy-en-Velay. Les onze jurés populaires réunis au sein du palais de justice de Saint-Etienne, après presque 4 heures de délibérations, ont condamné Cheikh Abdou Niakh, à dix ans de réclusion criminelle, assortis d'une période de sûreté des deux tiers.

Cette peine de dix ans est inférieure à celle prononcée en première instance. Cela s'explique par la perception d'une certaine prise de conscience par le coupable. Il semble avoir mener une réflexion quant à ses actes. Ainsi, la Cour, par cette décision, souhaite l'encourager à se réinsérer. C'est ce qu'explique Dominique Devigne, la présidente de la cour d'assises de la Loire.

L'accusé était jugé en appel après son passage devant la cour d'assises du Rhône en mai 2017. Il est le seul à avoir été formellement identifié dans cette affaire et n'a jamais dévoilé le nom de ses complices.

Ce verdict est également plus indulgent que les réquisitions de l'avocat général.  En effet, Hélène Descout avait demandé douze ans, pour rester en cohérence, vis à vis du premier procès. L'accusé, lui, avait fait appel, estimant cette peine trop lourde et que tous les éléments n'avaient pas été pris en compte le concernant.

Après l'annonce du verdict jeudi soir, le bijoutier agressé, Jean-Charles Bargoin, s'avouait un peu déçu. En même temps, considérant la peine diminuée, il faut quant même constater que la période de sûreté a été adoptée.

Pour l'avocat de la défense, l'appel de l'accusé a été entendu. Le quantum de la peine a été réduit et la période de sûreté, c'est une façon de dire qu'il faut qu'il continue ses efforts de réinsertion pour qu'il puisse bénéficier de la confiance de la justice.

 

Source L'Eveil de la Haute-Loire