Quatre hommes d'origine albanaise, âgés de 20 à 41 ans ont été condamnés à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay. Leur culpabilité a été reconnu dans deux cambriolages ayant eu lieu les 5 et 6 mars derniers à Coubon et Polignac. Ainsi que pour deux tentatives, dans la localité de Polignac également.
Au moment de leur comparution immédiate, les prévenus avaient demandé un délai supplémentaire. Demande rejetée par le tribunal qui a néanmoins pris en considération la nullité de la procédure concernant la garde à vue et l'audition de trois des quatre hommes. Ces derniers, qui comprennent peu le français, n'auraient pas parfaitement reçu notification de leurs droits lors de leur passage au commissariat.
En effet, seul l'un d'entre eux a reconnu les faits. Mais, ils ont tous écopés de la même peine, deux ans de prison ferme. Le mardi 6 mars dernier, ils ont été interpellés, aux environs de 21 h 30, par la police à Brives-Charensac, à bord d'un véhicule, roulant feux éteints.
Ils ont dans un premier temps nié les faits, bien que plusieurs éléments les incriminent. Des objets volés retrouvés dans le véhicule, notamment un sac, un appareil photo, des bijoux. Lors d'une perquisition à Coubon, chez le plus jeune d'entre eux, la police remarquait une médaille militaire jetée dans la cuvette des WC, identique à celle dérobée dans une résidence coubonnaise.
En plus de cela, des traces de pas relevés sur les lieux, de la boue sur leurs chaussures, ainsi qu'un tournevis, des gants dans la voiture... Ce à quoi s'est ajouté le témoignage d'un barman affirmant les avoir vu ensemble le lundi 5 mars. Autant d'éléments qui confirmaient leur culpabilité.
Leurs déclarations sur leur emploi du temps ce soir-là, mais aussi sur leur présence au Puy, alors que certains semblaient être venus de Saint-Etienne, un autre d'Italie, via Langogne, se révélaient être particulièrement confuses.
Seul le plus âgé des quatre a choisi à l'audience de passer aux aveux, reconnaissant les deux cambriolages ainsi qu'une tentative. Le tribunal a donc condamné les quatre prévenus à deux ans et au maintien en détention. De plus, la justice a soumi, le plus jeune à 500 euros d'amende, la BMW qu'il conduisait n'étant pas assurée.
Source L'Eveil de la Haute-Loire
