L'accusée comparaissait lundi dernier, le 30 avril, pour des actes de violences commis sur sa mère. Cette dernière est apparu très calme durant son audience. Pourtant, selon le médecin qui l'a examinée, elle souffrirait de schizophrénie.
Les faits se sont déroulés en novembre dernier. Alors qu'elle en avait l'interdiction, la prévenue est retourné vivre chez sa mère, âgée de 67 ans. Cette dernière aurait été bousculée par sa fille et rapporte des actes de violences verbales et physiques quotidiennes de la part de sa fille et ce de puis des années. L'expert psychologique d'ajouter que l'accusée révèle un rapport pathologique à sa mère. Selon lui, il faut absolument que la jeune femme soit soignée.
Durant l'audience, la jeune femme déclare qu'à l'avenir elle respectera un suivi médical. L'avocate de la défense Salomé Degoud plaidait la relaxe, remettant en cause les actes de violence quotidiens. Selon l'avocate, si ces faits étaient avérés, il y aurait eu des plaintes, des condamnations et des témoins, ce qui n'est pas le cas.
Le tribunal a suivi les réquisitions afin de rendre son délibéré. Ainsi, la prévenue a écopé de douze mois de prison, dont neuf assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve comportant une obligation de soins et l'interdiction d’entrer en contact avec sa mère.
Source La Montagne