Un quinquagénaire a écopé d'une peine de quatre ans d'emprisonnement, dont un an assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve comportant une interdiction d'entrer en contact avec la victime. La victime en question est l'un des amis de l'auteur des faits, à qui il a soutiré beaucoup d'argent.
A la délibération, l'accusé se déclare détruit par sa condamnation. Durant toute l'audience, l'homme a nié avoir abusé de la faiblesse de son ami pour pouvoir profiter de lui. Il ajoute même que l'ensemble des frais réalisés avec l'argent de son ami étaient destinés à s'occuper de ce dernier. En plus des frais courants, l'homme était poursuivi pour le versements d'importantes sommes. Au total, les comptes se montent à près de 18 000e.
Interrogé à la barre, l'accusé déclare que l'argent proviendrait du paiement de travaux réalisés chez la victime. Mais, durant l'instruction sa version était toute autre. En effet, il avait déclaré que ces versements provenaient de la vente de véhicules.
Les faits se situent entre 2014 et 2016, période durant laquelle la mainmise du quinquagénaire s'est faite de plus en plus opressante sur la victime, d'après les dires du représentant du ministère public. A tel point que la victime a quitté son logement pour se réfugier dans son véhicule à plusieurs kilomètres de là. Il aurait alors dormi dans sa voiture et en raison d'une météo hivernale, ses pieds auraient gelés, donnant lieu à leur amputation.
A l'issue de l'audience, le délibéré s'est aggravé en allant au-delà des réquisitions du tribunal qui étaient de trois ans de prison dont la moitié avec sursis et mise à l'épreuve. De plus, le prévenu est condamné à rembourser la somme de 18 000e à sa victime, ainsi que 5 000e pour le préjudice moral.
Source La Montagne
