Ce mercredi 16 mai, tôt dans la matinée, plusieurs rues du centre historique de la ville ont été coupées à la circulation pour les besoins de cette reconstitution. L'homme suspecté dans l'affaire de meurtre de la jeune femme, aujourd'hui âgé de 31 ans, était son compagnon au moment des faits. Dans la soirée du 27 octobre 2016, cette dernière a été poignardée d'une dizaine de coups de couteau et son corps avait été retrouvé dans un petit appartement du centre ville.
Les autorités accompagnées du suspect se sont engoufrés dans l'appartement susdit, dans la pièce même où le drame s'est déroulé. Il s'agissait de rejouer la scène et reprendre chronologiquement les faits décrits par le suspect. L'enchaînement des faits semble être contradiction avec les constatations policières et médico-légales.
Au moment du drame, après avoir donner la mort à son compagne, l'homme avait tenté de dissimuler le cadavre. Il se serait alors rendu dans un magasin de bricolage de la ville pour se procurer du matériel, afin d'enterrer ou du moins immerger le corps de la jeune femme. C'est pourtant dans un hôtel situé sur la place de Jaude à Clermont-Ferrand que l'homme, en compagnie de son frère, a été interpellé par les policiers.
L'avocat de la partie civile, Me Chautard, a été choqué durant la reconstitution par l'incapacité du prévenu à éprouver le moindre émotion ou à exprimer des remords, alors même qu'il était sur les lieux de la scène de crime.
Le drame aurait découlé d'une violente dispute. Le meurtrier présumé était alors persuadé que sa compagne le trompait. De plus, il était sous l'emprise d'un état alcoolique.
Pendant toute la durée de la reconstitution, il a tenté d'expliquer son geste. Il a répondu aux questions de la juge d'instruction en charge de l'enquête, du substitut du procureur d'Aurillac, Marc Rous, ainsi qu'à celles de l'un des frères de la victime.
Source La Montagne