Le prévenu se montre très difficile à cerner durant son audience. En effet, le procureur de la République a face à lui, à la barre du tribunal ponot, un homme effondré, le visage rougi par les larmes. Malgré son âge, il fait montre d'une grande immaturité, voire même d'un manque d'authenticité.
Les faits reprochés au prévenu sont graves, il comparait pour "agression sexuelle imposée à une personne vulnérable". Les faits se sont déroulés le 20 décembre 2017, le chauffeur de taxi aurait caressé la poitrine, les cuisses et l’entrejambe de sa jeune cliente, puis lui aurait demandé de le caresser lui. La passagère refuse et s'enfuie en courant du taxi, à la première occasion qu'elle trouve.
L'homme prétend que cette agression n'est autre qu'un acte commis sous le coup d'une pulsion. Il se dit être quelqu'un d'introverti, qui éprouve beaucoup de difficultés à nouer des liens avec ses semblables. L'accusation condamne ses agissements et parle du comportement du chauffeur comme étant celui d'un "prédateur".
Le prévenu à écopé, à l'issue de l'audience, d'une peine de deux ans de prison assortie d'un an de sursis avec mise à l'épreuve, conformément aux réquisitions du parquet. Pendant trois ans, il devra respecter plusieurs obligations : se soigner, indemniser sa victime de la somme de 3 000e de dommages et intérêts, ne pas entrer en contact avec elle et payer les sommes dûes au Trésor Public. Il dispose de quelques jours pour faire appel.
Source L'Eveil