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Puy-de-Dome : Condamné pour mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires

Le jeudi 11 janvier dernier, un habitant de Courpière, âgé de 56 ans, avait été mortellement poignardé dans son logement. L'audience qui a eu lieu ce lundi 28 mai devant le tribunal de Clermont-Ferrand, liée à l'affaire, a introduit des rebondissements inattendus.

Deux jours après le drame, l'assassin présumé avait été mis en examen puis écroué. Le meurtre se serait semble-t-il déroulé pour des motifs de rancoeur sentimentale. Le prévenu n'aurait pas supporter que sa femme le quitte pour un autre et aurait asséné à ce-dernier une trentaine de coups de couteau ainsi que des coups de gourdin.

Au moment où le drame s'est noué, la femme était présente dans le logement de la victime, à ses côtés. Elle aurait même tenté de le protéger, en vain. Elle s'est constituée partie civile dans l'instruction qui est en cours.

Le fils du présumé coupable est, quant à lui, persuadé que la version des faits est tout autre. Il pense que c'est la quinquagénaire qui a tiré les ficelles et a poussé son père à commettre cet acte innommable. Le trentenaire veut donc à tout prix réparer cette "injustice".

Ainsi, le jeudi 1er mars dernier, il repère l'ex-compagne de son père au volant de sa voiture et commence à la suivre. Il l'a double et lui lance une lampe torche, en guise de vengeance. L'un des rétroviseurs du véhicule vole en éclats. Paniquée, la conductrice se rend dans la gendarmerie la plus proche. En état de choc, elle est emmenée à l'hôpital.

Par la suite, elle reçoit un message assassin de ce dernier.  Ce lundi, le jeune homme était jugé pour dégradations, menaces de mort, mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires. Il n'a pas fait le déplacement jusqu'au palais de justice mais a été défendu par son avocat, Me Chautard, qui a clamé que son client avait agi sous le coup de la colère et a mentionné que les faits étaient d'une gravité très limitée.

Le tribunal a décidé de condamner le jeune homme à six mois de prison dont trois mois ferme. Il devra s'acquitter de la somme de 1 500e en dommages et intérêts pour sa victime et il lui est, désormais, interdit d'entrer en contact avec elle.

 

Source La Montagne