La secrétaire d'Etat a évoqué le besoin de préserver "les grands axes de désenclavement des territoires." Elle a bien souligné, devant l'assemblée nationale, que les automobilistes empruntant les autoroute A20 et 75 ne seraient pas soumis aux péages.
Cependant, Brune Poirson a également rappelé que le Code de la Voirie Routière autorisait la mise à péages des voiries du réseau national sous statut autoroutier. Ce qui explique qu'en cas de travaux ou d'aménagements d'ampleur, l'autoroute devienne payante. La secrétaire d'Etat s'appuie sur l'exemple de la RCEA dans l'Allier, une route reconnue comme dangereuse, devenue payante, ce qui a permis de financer et d'accélérer ses travaux de transformation. Et, ainsi, de renforcer la sécurité sur cet axe.
Depuis quelques semaines, planait le doute sur la fin de la gratuité de l'A75. Lors de sa présentation de la loi d’orientation sur les mobilités (LOM), la Ministre des transports, Elisabeth Borne avait déclaré que les automobilistes pourraient participer au "plan de sauvegarde des chaussées, des ouvrages d'art et des équipements du réseau routier national non concédé". Un plan, qui, pour une exécution satisfaisante devait privilégier le paiement par l'usager, autrement dit, le bénéficiaire final des projets.
Michel Fanget, député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme, a tenu à rappeler au gouvernement, que l'autoroute A75, reliant Clermont-Ferrand à Béziers, a été créée dans les années 90, à l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing pour désenclaver les territoires ruraux du Massif Central. Chaque jour, environs 80 000 véhicules l’empruntent gratuitement, permettant ainsi à des milliers de nos concitoyens de se rendre au travail ou aux entreprises de nos territoires de fonctionner.
Source France 3