Ainsi, cette dernière avait procuration de tous ses comptes. Elle était aussi, bénéficiaire de l'assurance obsèques du sexagénaire et devait profiter de l'achat d'un 4X4 Toyota d'occasion. Mais s'agit-il d'une vaste manipulation ?
La jeune femme s'est rapidement installé dans le logement de son généreux donnateur. Selon les dires rapportés, les deux protagonistes auraient même émis des projets de mariage. Mais, l'homme a été dépeint comme étant très diminué physiquement, s'aidant de cannes afin de marcher et de plus, comme souffrant de problèmes de santé ainsi que d'un alcoolisme chronique.
Le jeudi 30 novembre dernier, l'homme avait été découvert chez lui, à moitié conscient. Son aide ménagère s'était alors réfugiée chez un voisin. Le retraité, hospitalisé à l'hôpital Emile-Roux, puis à l'Institut Sainte-Marie, avait fait l'objet de curieuses découvertes. En effet, l'équipe médicale s'aperçoit qu'il présente de singulières traces dans le dos. Le sexagénaire prétend, dans un prermier temps, que sa jeune compagne lui aurait asséné des coups à l'aide d'une laisse appartenant au chien. Puis, s'e rétracte, prétendant qu'il avait chuté dans ses escaliers, et retire sa plainte.
Tout au long de l'instruction de l'affaire, les déclarations des deux protagonistes ont été contradictoires et floues. A la barre, la jeune aide ménagère s'enfonce dans cette confusion. Elle ne parvient pas à expliquer pourquoi elle n'est pas venu voir le vieil homme alors hospitalisé, ni pourquoi elle a quémandé l'assistance de son frère et sa mère afin qu'ils lui délivrent une fausse déclaration, prétendant qu'elle avait passé le week-end, où les violences supposées avaient été commises, avec eux.
L'avocat de la jeune femme Me Bellut, voit dans l'attitude de sa cliente de simples "maladresses" et ne considère pas que l'obtention de la procuration sur un compte bancaire constitue un abus. De plus, aucune transaction financière n'avait été établie en faveur de celle-ci. Tandis que Me Ladislas Mazur-Champanhac, avocat de la partie civile, prétend que l'affaire aurait pu se solder par la mort du retraité.
Le jugement qui a été mis en délibéré repassera devant la justice le mardi 26 juin prochain. Le parquet a requis 10 mois de prison avec sursis pour l'aide-ménagère. Affaire à suivre !
Source L'Eveil