Au total, près de 1 000 propositions ont été déposées par les Clermontois. L'opération a donc été un véritable succès, qui est la démonstration de l'intérêt des habitants de la ville pour le processus de "démocratie active".
C'est le mardi 27 février dernier, que le Budget Participatif de la ville a débuté, pour un mois consacré aux dépôts de propositions en ligne. Sur les 948 propositions déposées, 384 ont été jugées recevables, au regard des critères votés par le Conseil Municipal.
Les projets jugés recevables ont ensuite été répartis par quartier et les projets retenus par catégorie. Ainsi, selon plusieurs catégories, la ville a été davantage incline à accepter les projets apportant plus d'écologie, le renforcement de l'attractivité de la ville, de la solidarité et des échanges entre les habitants. Parmi ces idées, nous pouvons citer, un frigo solidaire, des nichoirs à oiseaux, la création d'un parcours pédagogique au sein du Parc de Montjuzet ou encore l'installation de chaises longues sur la Place de la Victoire.
Les "Messagers", des habitants volontaires souhaitant participer à la planification et au bon déroulement de la démarche, constituent un groupe très hétérogène avec une majorité de jeunes, sur lesquels la municipalité s'appuie pour conduire sa démarche. Les citoyens ont ainsi une place centrale dans la gouvernance de ce budget participatif.
Suite aux dépôts des propositions, deux marathons ont eu lieu, le premier le samedi 21 avril et le deuxième, le samedi 26 mai, autour de thématiques précises : la solidarité, la pratique du vélo en ville, la ville verte, les aménagements urbains, les jardins partagés et le compost, le graffiti et, enfin, le sport. Marathons qui ont permis de faire des 216 propositions retenues, plus que 75, bien mieux structurées.
Les propositions jugées non-recevables, quant à elle, ne sont pas pour autant dénuées de sens. Elles n'ont simplement pas été retenues car il existe d'ores et déjà un projet en cours de réalisation y correspondant, elles ne relèvent pas de la compétence de la ville ou engendrent trop de dépenses.
Désormais, les propositions reçues doivent faire l'objet d'études de faisabilité, et ce, jusqu'au début du mois d'octobre prochain. Puis, les habitants de la ville pourront ensuite élir les cinq projets qu'ils préfèrerent. Ensuite, seront retenus les deux premiers projets ayant recueilli le plus de vote dans chacun des 13 quartiers. Le reste de l'enveloppe sera dépensé par ordre décroissant des votes. Un choix qui s'explique afin d'éviter que la plus grande partie de l'enveloppe ne soit dépensée que pour des projets prenant place en centre-ville. Auquel cas, le Budget Participatif ne pourrait devenir un levier de lutte contre les inégalités sociales et territoriales.
Equipe Radio RVA
