Vincent Descoeur, député LR du département du Cantal ne conçoit pas l'application de la nouvelle limitation de vitesse au sein de son territoire rural, doté de petites routes. Et, en ce sens, il compte bien poursuvire son combat contre la mesure gouvernementale qui doit normalement s'appliquer dès le 1er juillet prochain.
Descoeur a déposé à l'Assemblée nationale, le jeudi 29 mars dernier, une proposition de loi permettant aux préfets et présidents de conseils départementaux de maintenir la vitesse maximale autorisée à 90 km/h sur les routes nationales et départementales à double sens sans séparateur central. Cette proposition de loi sera examinée le jeudi 21 juin prochain lors d'une séance publique.
Afin d'étayer sa proposition, le mercredi 13 juin, devant la commission des lois à l'Assemblée nationale, le député, a bien souligné les conséquences d’une application systématique de l’abaissement de la vitesse à 80 km/h sur toutes les routes du territoire. En prenant son propre exemple, étant domicilié à plus de 100 km de l'autoroute, il a invité les partisans à l'abaissement à venir réaliser en sa compagnie, son trajet quotidien afin de mesurer la perte de temps à laquelle il devra s'acclimater.
En tant que vice-président du groupe d’études Routes et sécurité routière à l’Assemblée nationale, le député LR du Cantal a mis l'accent sur l'incidence de la décision gouvernementale sur les temps de trajet. Pour lui, c'est un retour en arrière insupportable, d'autant plus lorsque l'on s'inscrit dans un monde où la mobilité prime de plus en plus.
Opposant à cette mesure dès les premiers instants, Vincent Descoeur est aussi à l'origine d'une lettre-pétition à l'intention du Président de la République qui, dans le Cantal, a d'ores et déjà recueilli plus de 13 000 signatures.
Source France 3
