Ce succès s'explique pour quelques raisons, d'abord car depuis le mardi 10 avril dernier, l'abonnement annuel de vélo en libre-service à Clermont-Ferrand est entièrement pris en charge par Clermont Auvergne Métropole. Il en découle que le nombre d'abonnés a littéralement explosé, en passant de 1 300 à 3 000. Cet engouement s'explique aussi par l'arrêt du tram, qui voit le centre ville être beaucoup moins bien desservi qu'à l'accoutumé.
Un succès à nuancer cependant, car des dysfonctionnements notables sont à prendre en compte. De fait, malgré ses 40 stations et ses près de 400 vélos, certains usagers ne parviennent pas à trouver de vélos disponibles ou de places libres à leur station d'arrivée. La nouvelle application C.Vélo semble aussi souffrir d'anomalies. Il faut cependant noter que les agents en charge de l'équilibrage des stations font leur maximum afin de parvenir à s'adapter à cette évolution.
En conséquence, l'offre va être revue : de nouveaux employés sont d'ores et déjà engagés pour répondre à une demande de plus en plus forte et de nouvelles stations vont voir le jour, douze nouvelles stations sont prévues pour le mois de septembre ainsi qu'une probable extension de la station République.
Nous sommes en droit de nous demander comment la Métropole parviendra à assurer ce coût financier, elle n'avait en effet pas dû prévoir une telle hausse du nombre d'abonnés. A savoir que la prise en charge de la totalité des abonnements annuels représente un coût de 25 euros par abonnement. Mais le président du Syndicat Mixte des Transports en Commun de l'agglomération clermontoise, François Rage, de rappeler que ce qui importe c'est avant tout la progression de la mobilité.
Source La Montagne
