Ce mouvement de grève et de protestation s'inscrit dans un élan national, amorcé depuis le mois d'avril dernier, à l'encontre du projet de loi "Pacte" présenté au Conseil des ministres par le ministre de l'économie, Bruno Le Maire. Un projet qui prévoit, notamment, la privatisation complète du fournisseur de gaz Engie. Deux représentants de la direction de l'entreprise étaient présents sur place afin d'entendre les revendications et inquiétudes des salariés.
A des revendications nationales, envers le Plan à Moyen Terme qui fixe les orientations stratégiques de l'entreprise ou encore contre la réforme de l'astreinte, se sont rajouté des doléances plus locales. En effet, les équipes salariales de ces sites rencontrent des problèmes dû à la désorganisation ainsi qu'au non renouvellement de véhicules et bien d'autres qui rendent le quotidien du salarié pénible.
Un contexte qui pénalise directement le travail des salariés qui, du fait de leurs conditions de travail, dépannent beaucoup moins bien et de mois en moins de clients. Les salariés souhaitent désormais des solutions viables à long terme et qui ne soient pas au détriment des équipes et de leurs effectifs. De fait, le Plan à Moyen Terme prévoit la supression de près de 2 600 postes dans les trois années à venir, soit environ 80 postes pour la région Auvergne.
Les salariés dénoncent aussi une baisse de moyens généralisée qui a de lourdes conséquences sur leurs conditions de travail. Suite à ce blocage, les salariés se sont décidé à poursuivre le mouvement et prévoient des actions à venir, durant les prochains jours, avec le soutien d'autres sites régionaux qui sont eux aussi occupés.
Source La Montagne