Lorsque la nouvelle de l'ouverture prochaine du bar du Bastion Social dans le centre-ville de Clermont-Ferrand a commencé à circuler sur le web, Olivier Bianchi n'a pas tardé à s'exprimer sur le sujet et s'opposer franchement à cette initiative. Selon lui, les membres de ce collectif ne sont "pas légitimes de la vie démocratique et républicaine de notre Nation".
Il a lancé un appel aux autorités de l'Etats et au Préfet du Puy-de-Dôme allant dans le sens du respect de l'ordre public et souhaite la dissolution de ce groupe. En effet, il craint un déferlement de violence avec l'installation du groupement dans la ville.
Fondé à Lyon par d'anciens du Groupe Union Défense, au printemps 2017, ce syndicat étudiant d'extrême droite se présente comme un mouvement politique à vocation nationale. Il appelle à la sécession et la résistance pour la construction d'une contre-société fidèles aux valeurs éternelles de l'Europe.
Le mercredi 27 juin dernier, la procureure de Marseille, a désigné ce groupement comme étant porteur d'une idéologie néofaciste, empreinte de haine, racisme et violences. A ce moment-là, deux membres fondateurs du Bastion Social étaient jugé pour avoir battu un gendarme et l'un de ses amis guadeloupéen. Ils ont tous deux écopé d'une peine de 6 mois de prison ferme.
Source France 3
