Alors que la situation sanitaire ne permet pas la réouverture des établissements nocturnes pour le moment, certains clermontois veulent s'improviser patron de discothèque et organisent des soirées privées pour lesquelles l'entrée est payante.
Ce week-end, à Clermont-Ferrand, une fête privée de ce type a été stoppée par des policiers alertés par le voisinage. Ce n'est pas un cas isolé puisque ce genre de pratique est très répandu depuis l'annonce du prolongement de la fermeture des boîtes de nuit.
Dans la nuit de dimanche à lundi, c'est une soirée rassemblant plus de 80 personnes qui a été notifiée à la police. La fête se déroulait rue des Courtiaux et a pris fin aux alentours de 4h du matin après l'intervention des forces de l'ordre.
Les organisateurs avaient loué un local pour la soirée, un lieu complètement transformé pour ressembler à une discothèque : entrée payante, boissons alcoolisées payantes, présence de serveurs, de videurs... Tous le matériel a été saisi par la police, ainsi que la recette totale récoltée pour cette soirée.
Les policiers ont découvert que les mêmes organisateurs avaient déjà organisé une soirée de ce type deux jours plus tôt à Ceyrat. Ces soirées sont illégales et présentent un danger puisqu'elles peuvent se transformer en cluster de contamination.
