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Blocage et manifestation contre la fermeture des classes

Mardi 2 février à 8h00 les parents d’élèves feront bloc contre la fermeture d’une classe dans leurs écoles avant de se diriger vers la préfecture d’Ambert le mercredi 3 ou ils se retrouveront à 14h30.

Les villages de Tours-sur-Meymont, Saint-Amant-Roche-Savine et le Brugeron verront des parents se présenter et manifester afin de protester contre la potentielle fermeture d’une classe et de faire signer une pétition à cet effet. L’inspecteur de l’académie du Puy de Dôme a effectivement annoncé son intention de fermer une classe dans chacune des écoles de ces villages. Ne possédant que de petits moyens, ces écoles avec seulement deux ou trois classes devront désormais se contenter d’une classe unique pour 4 ou 5 niveaux d’études avec des classes chargées à plus de 20 élèves. Avec l’évolution démographique de ces villages et l’installation de nouveaux commerces, cette décision semble pour le moins étrange.  Cette proposition a néanmoins été rejeté par les syndicats du comité technique spécial départemental. Elle était complétée par l’ouverture de nouvelles classes dans les certaines écoles comme celles de Charbonnière-les-Varennes, Beauregard l’Evêque ou encore Chauriat. La direction académique du Puy de Dôme a également proposé la mise en place de 18 nouveaux postes ainsi que 24 postes de remplaçants. Malgré tout, cette proposition de transition du rural vers l’urbain est jugée par beaucoup comme « trop violente », selon les termes d’Amandine Duvivier.

 

Pourquoi une telle décision ?

Lundi 18 janvier 2021, le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer s’est rendu dans une école de Breteuil-sur-Iton dans l'Eure afin d’y constater la « fracture » entre l’enseignement donné dans les campagnes et dans les villes. Bien qu’il confirme que le niveau soit plus élevé dans les écoles rurales, il cherche néanmoins à comprendre pourquoi ces élèves sont beaucoup moins nombreux à accéder à l’enseignement supérieur. Cela viendrait possiblement du fait que ces écoles rurales ont un accès plus limité aux structures culturelles et sportives.

 

Les parents d’élèves opposés à cette décision

Si parmi les écoles rurales « les résultats des enfants y sont meilleurs qu’ailleurs », alors pourquoi fermer une classe ? C’est ce que les parents d’élèves ne comprennent pas et n’acceptent pas. La fermeture d’une classe signifierait la surcharge en élèves dans les classes restantes voire un possible changement d’école vers une ville, et donc des contraintes supplémentaires. C'est un soutien pour l'évolution de ces villages que les habitants attendent et non la fermeture de classes dans les écoles. C’est pourquoi ils seront rassemblés ce mercredi 3 février devant la préfecture d’Ambert afin d’exposer leurs revendications et d’obtenir les résultats escomptés.