Alors que la colère contre le projet de loi du pass vaccinal ne cesse croître, le nombre de députés menacés de mort est en constante augmentation. Ces dernières semaines, les menaces de mort et les agressions contre les parlementaires de la majorité n’ont cessé de proliférer sur fond de crise sanitaire.
Après la destruction du garage de Pascal Bois, député de l’Oise, endommagé par un incendie et où des inscriptions hostiles targuaient le mur du domicile de l’homme politique, c’est au tour de Michel Fanget, député du Puy-de-Dôme de recevoir à son tour des menaces de mort par mail. Ce fut notamment le cas pour Agnès Firmin Le Bodo, députée de Seine-Maritime et porte parole du parti Horizons qui avait reçu elle aussi des menaces de décapitation.
Le député du Modem Michel Fanget s’est résolu à porter plainte à cause de menaces de mort réitérées.
«J'ai reçu trois mails où l'on me parle de décapitation, de mise à mal de mes biens... Dans ces mails, on vous dit que vous n'échapperez pas à ce châtiment suprême. C'est une forme de pression pour que l'on ne vote pas en faveur du pass vaccinal. Il s'agit d'extrémistes qui ne respectent pas la démocratie», a déclaré Michel Fanget.
Dans sa carrière d’homme politique, le député s’est confié n’avoir jamais reçu de telle menaces, d’une violence aussi extrême. Malgré ces intimidations, Michel Fanget continuera de défendre le projet de loi sur le pass vaccinal à l’Assemblée Nationale. «On empêche les élus de la nation de décider et de délibérer sereinement. Je ne suis pas de nature inquiète, cela ne m'empêchera pas de voter pour le pass vaccinal.»