En effet, dans un communiqué, le préfet du Puy-de-Dôme explique : « En lien avec la mairie de Clermont-Ferrand, l’action des services de l’État dans le retrait des pergolas du domaine public vise à protéger l’unité patrimoniale de la place de la Victoire. Cet espace public a, en effet, été conçu pour la mise en valeur de la cathédrale de Clermont, édifice classé monument historique ».
Les restaurateurs sont stupéfaits de cette décision. Bâtiment de France, responsable des constructions sur la voie publique avait accordé aux propriétaires l’augmentation de leur espace d’accueil en extérieur avec les pergolas. C’est la douche froide pour les gérants qui devront rembourser leurs prêts bancaires contractés il y a quelques années, coûte que coûte. Lors de cette démolition, les pertes s’établiront à hauteur de 20 000 euros pour les commerçants.
Pour les établissements dont les autorisations se révèlent aujourd’hui « non conformes » selon le code de l’urbanisme et du patrimoine, le message se veut rassurant mais ferme : « Afin de régulariser les situations existantes, les services de l’État en lien avec la mairie de Clermont-Ferrand ont engagé un dialogue avec les différents restaurateurs concernés, l’objectif étant de définir un projet de substitution aux pergolas. Chaque exploitant en infraction sera reçu par les services de l’État et de la Ville pour l’informer des risques encourus et lui proposer de se mettre en conformité par la dépose immédiate des structures illégales. […] Des solutions alternatives existent et sont d’ailleurs mises en place dans d’autres métropoles aux abords de monuments protégés, sans affecter la fréquentation des établissements concernés. »
