La fabrication des rasoirs coupe-choux est un savoir-faire ancestral, qui nécessite une cinquante d’étapes afin d’obtenir une lame en acier carbone complète. Aujourd’hui, c’est Gilles Reynewaeter, accompagné de ses deux filles et son genre, ainsi qu’une vingtaine de personnes qui travaillent chaque jour le métal à Thiers-Issard. Une affaire familiale.
Un aussi bel objet est composé d’une « chasse » (le manche), qui peut être réalisée en bois d’olivier, en ivoire ou encore en corne pour certains collectionneurs et d'une lame tranchante qui nécessite une technique de rasage bien particulière.
Chaque année, ce sont pas moins de 10 000 rasoirs qui sortent de l’usine thiernoise avec une hausse des ventes depuis la fin des confinements. Si un rasoir coûte en moyenne aux alentours de 130 euros, c’est un objet que l’on garde toute une vie et qui fait la fierté de toute une région.