Jusqu’à mercredi au moins, les laboratoires d’analyses médicales ont décidé de fermer leurs établissements à cause des mesures prises dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 et ses projections pour 2024 et 2025.
« Nous protestons contre une coupe d’au moins 250 millions d’euros exigée par l’État qui se traduirait par une baisse des tarifs des actes (analyses de sang, urinaires, bilans hormonaux…). », explique Gautier Allouchery, biologiste chez Synlab Auvergne, au journal La Montagne.
En effet, selon un communiqué de quatre syndicats membres de l’alliance de la biologie médicale (ABM), il serait demandé une économie de 1,276 milliard d’euros d’ici 2026 à l’ensemble de la profession, avec des conséquences sur les salaires des employés, les structures d’analyses et des délais de résultats qui deviendraient supérieurs à la normale.
Si les négociations n’aboutissent pas d’ici mercredi, les syndicats signalent que la grève sera reconduite de manière, cette fois-ci, illimitée sur l’ensemble du territoire. Les analyses d’urgence et celles réalisées pour les patients hospitalisés seront maintenues durant cette période.
