L’espèce a été découverte le 16 octobre dernier, lors de la fête de la pêche à l’étang de la Fraternité d’Aurillac. Ce petit poisson de quelques centimètres est une espèce invasive et très dangereuse. En effet, sous son air inoffensif, le pseudorasbora parva, de son nom scientifique, peut être porteur sain d’un virus qui pourrait décimer l’ensemble de la biodiversité, si celui-ci venait à migrer dans les cours d’eau du Cantal.
Ainsi, pour limiter la progression de l’espèce, l’étang sera vidé, et les nuisibles comme les autres poissons potentiellement contaminés seront euthanasiés. « Le but n’est pas d'exterminer ces poissons mais le risque est trop fort », indique Dominique Payrot, référent environnement et développement durable, à nos confrères de France 3.
L’origine de ces poissons reste encore à déterminer, mais il semblerait qu’elle vienne de la main de l’homme. Des personnes se seraient débarrassées de l’espèce dans le lac, au même titre que le phénomène d’abandon existe avec d’autres animaux domestiques.