Tôt dans la matinée, des poubelles étaient entassées devant l’entrée du lycée Blaise Pascal à Clermont-Ferrand. Le barrage filtrait seulement les collégiens et étudiants de classes préparatoires qui étaient autorisé à entrer. Ces jeunes revendiquaient le retrait de la réforme des retraites portée par le gouvernement, mais aussi contre la plateforme Parcoursup et d’autres causes.
Jeudi matin, environ 200 étudiants étaient aussi présents devant la faculté de lettres, d'où un cortège est parti pour rallier la préfecture. Ce cortège a d’ailleurs été rejoint par les lycéens qui avaient levé le blocus.
Pour Camille, une étudiante en langue, se mobiliser contre la réforme des retraites au plus tôt est important, pour que le gouvernement agisse au plus vite. « C’est un sujet qui va nous impacter et qui impacte tous nos proches, en tant qu’étudiant on peut être touché par la précarité. C’est important que la jeunesse soit là pour montrer notre désaccord et qu’on soit entendu. Par le passé, on a vu qu’à chaque fois que la jeunesse a rejoint une mobilisation ça a pu faire pencher la balance donc c’est important pour nous d’être là aujourd’hui. »
Pour les étudiants, se mobiliser est synonyme de soutien envers les autres car si personne ne le fait aucun changement ne sera fait. C’est ce que nous explique cet étudiant en droit : « Si tout le monde se dit que ce n’est pas important, rien ne va bouger, c’est pour notre avenir. Rater une année d’études, ou une certaine note en étant étudiant pour aller manifester sera ensuite récompensé une fois qu’elle aura fait son effet. »
Au total, ils étaient environ un millier à défiler dans les rues de Clermont-Ferrand selon l’intersyndicale, et 500 selon la police.
