37,4 milliards d’euros, c’est le montant dont a bénéficié la France pour certaines de ses entreprises. La crise sanitaire, due au Covid-19, les a laissées dans l’embarras. Beaucoup d’entre elles étaient contraintes de mettre la clé sous la porte. Pour surmonter cette crise économique et sociale, l’Union européenne a décidé de mettre en place un plan de relance, intitulé "NextGenerationEU". L’enjeu de ce dispositif est de maintenir son tissu industriel et économique. Jusqu’en 2026, de nombreuses entreprises pourront bénéficier de cet instrument temporaire de financement.
Des entreprises auvergnates bénéficient du Plan de relance européen
Valérie Drezet-Humez, cheffe de la Représentation de la Commission européenne en France, s’est rendue à Clermont-Ferrand mercredi dernier. L’objectif visé : échanger avec divers acteurs du territoire sur les réalisations de l’Union européenne.
Un plan de relance pour un futur prospère
Cet outil, à l’échelle européenne, a avantagé certaines industries françaises. L’Hexagone a choisi d’investir 46 % dans la transition écologique et énergétique, mais aussi 21 % dans la transition numérique. D’après Valérie Drezet-Humez, l’Union européenne a été un acteur majeur dans ces transformations. "Elle a été aux côtés de ces entreprises pour leur permettre de développer des processus innovants, de faire des choses qu’elles n’auraient pas pu faire ou qu’elles auraient fait ultérieurement pour des raisons de financement". Dans un contexte où une autonomie européenne est nécessaire, l’organisme doit apporter rapidement des solutions.
Avec le Plan de relance, l’Union européenne peut doucement atteindre ses objectifs à la fois économiques et environnementaux. Grâce à ce dernier, elle a permis de faire pérenniser plusieurs sites, qui ont pu développer de nouveaux marchés. "Le dispositif permet de mettre sur la table des projets innovants, qui permettent d’accroître l’emploi et de développer la réponse aux défis climatiques".
Des résultats déjà visibles
Lors de la visite de Valérie Drezet-Humez à Clermont-Ferrand, trois entreprises auvergnates se sont réunies autour d’une table ronde pour discuter de leurs projets, qui n’ont pu voir le jour ces dernières années. Pour l’une d’entre elles, ce mécanisme lui a servi à faciliter la découpe de l’acier. Bien plus qu’un projet économique, il s’inscrit également dans une démarche environnementale. Avec l'installation de son projet, la firme, spécialisée dans l’acier, diminue ainsi ses pertes, ce qui lui permet de moins impacter le milieu naturel. Selon la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en France, les objectifs environnementaux et économiques peuvent "se marier parfaitement avec des fonds européens". Depuis 2019, l’impact vert est un grand marqueur politique de la Commission européenne. Pour répondre aux défis carbones de 2050, les prochaines élections européennes sont essentielles pour dessiner l’Europe de demain.