Plus d'étudiants, plus de dynamisme... et plus de précarité à Clermont-Ferrand. Pour cette rentrée universitaire, 6000 nouveaux étudiants, français comme étrangers, sont arrivés dans la capitale auvergnate pour mener leurs études. Sauf qu'en plus de gérer les problèmes quotidiens de la vie estudiantine, nombreux sont ceux qui se retrouvent confrontés à un double problème : le contexte d'une forte inflation lié à un manque de logements criant. Résultat, certains se retrouvent à la rue. Selon l'Union Etudiante Auvergne, qui alerte dans un communiqué, une trentaine d'étudiants ont déjà été répertoriés sans solution de logement. Une campagne de recensement est actuellement en cours.
L'Union Etudiante Auvergne pointe du doigt les institutions qui n'ont "absolument rien anticipé", malgré un discours au long cours. Depuis plusieurs années, les associations étudiantes alarment sur la situation en tension pour les logements clermontois. "Ce sont des conditions de vie très précaires et non viables, d'autant qu'il existe 7000 logements vacants à Clermont-Ferrand. C'est indigne d'un pays qui revendique le droit au logement pour toutes et tous", dénonce l'Union Etudiante Auvergne.
Pour l'instant, les solutions d'hébergement d'urgence n'existent pas, les refuges, le 115 et le CROUS étant saturés par les demandes, "faute de moyens et de place". L'association assure qu'elle "mettra tout en oeuvre pour offrir un toit à tous les étudiants de Clermont-Ferrand".