Selon les chiffres transmis par l'Agence régionale de Santé, 80% de la population sexuellement active est exposée au papillomavirus humain (HPV), un ou plusieurs fois au cours de sa vie. Ce virus infectieux et très contagieux compte des centaines de variants. Selon le type de papillomavirus, les conséquences peuvent être très diverses pour le malade, allant de la simple verrue jusqu'au cancer. Chaque année, 6.400 nouveaux cas de cancers sont causés par les HPV.
Le papillomavirus humain se transmet lors de rapports sexuels, mais aussi par la main ou par la bouche. De fait, l'Agence Régionale de Santé prend le sujet très au sérieux et préfère prévenir que guérir. En effet, il est estimé que jusqu'à 90% des infections peuvent être évitées grâce à la vaccination. Alors que la couverture vaccinale devrait être de 80% pour la population, elle n'attendrait aussi que les 41% en France, d'après l'ARS.
Ainsi, une campagne vaccinale est lancée dans les collèges d'Auvergne-Rhône-Alpes, à destination des élèves de 5e. D'après les études, la vaccination serait plus efficace avant le premier rapport sexuel, donc recommandé à l'âge de 11 ans. 100.000 élèves vont recevoir une première dose de vaccin entre fin septembre et décembre 2023 sur l'ensemble de la région. Une seconde dose est prévue six mois plus tard, entre avril et juin 2024. L'Assurance Maladie prend intégralement le vaccin en charge.
La vaccination n'est bien sûr pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée afin d'éviter la propagation du virus !