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L'Auvergne-Rhône-Alpes moins généreuse en dons par rapport à 2022 !

L'Auvergne-Rhône-Alpes moins généreuse en dons par rapport à 2022 !
Les associations caritatives, comme les Restos du Coeur, ont moins profité de la générosité des Français cette année / Crédits : RVA

Le dernier sondage Odoxa porte sur la générosité en France, avec en résumé une forte baisse des dons. L'Auvergne-Rhône-Alpes, à la première place des régions les plus généreuses l'année dernière, dégringole au classement.

Les Auvergnats seraient-ils moins généreux ? C'est ce que constate un sondage Odoxa commandé pour France Bleu et Leetchi.com. L'Institut a publié ce jeudi son baromètre annuel des générosités 2023. Et force est de constater que les dons sont à la baisse pour cette année. En moyenne, les Français ont donné 191 euros à des projets associatifs, caritatifs ou sociaux. Mais surtout, même les donneurs les plus fidèles ont du resserrer le porte-monnaie. 38% des sondés ont confié avoir revu leur don à la baisse, du jamais-vu dans le baromètre.

La surprise est totale aussi en Auvergne-Rhône-Alpes. Touchée par le contexte inflationniste, la région qui était la plus généreuse en 2022, bascule à la 6e place des régions de France. Avec 184 euros de dons par habitant et par an, elle est en-dessous de la moyenne nationale. Elle est également loin derrière la Normandie (242 euros), la Nouvelle-Aquitaine (238 euros) et l'Île de France (227 euros). Et ces baisses sont compréhensibles selon le site Leetchi.com : "la générosité persiste mais se recentre de plus en plus sur certaines motivations".

Justement, certains secteurs restent quand même privilégiés des dons des Français. Comme l'an passé, la recherche médicale et la lutte contre les maladies reste la cause numéro 1, avec 39% des dons effectués. La protection de l'enfance, la préservation des animaux et des espèces ainsi que la lutte contre la pauvreté sont également les autres causes que les Français préfèrent soutenir en priorité. A contrario, le soutien des projets dans les pays en développement ou le soutien des lieux de culte sont les causes dont les Français se désintéressent le plus.

Enfin, le baromètre évalue également les besoins. Ce sont les jeunes et les membres des foyers les plus modestes qui sont le plus concernés par ces besoins de solidarité.