Le jeu du cou de l'oie fait polémique, depuis que l'association One Voice a révélé une vidéo de la tradition méconnue de la commune du Puy-de-Dôme.
Dans un courrier ouvert, les membres de la Révolution écologique pour le vivant (REV) en Auvergne-Rhône-Alpes s'adressent au maire de Saint-Bonnet-près-Riom, Denis Rougeyron. Et ils lui demandent de faire cesser cette "barbarie sous couvert de tradition".
"Vous le saviez, que ce jeu macabre était problématique, et que tout était mis en oeuvre pour tenir ce secret bien gardé. Le comité des fêtes aurait, à ce titre, délibérément retiré ce moment honteux de toutes les affiches et communications. Les réseaux sociaux ont donc permis de mettre en lumière cette atrocité et il serait temps de vous rendre compte que dans une société dotée de morale, il n’est plus possible de commettre ces actes nauséabonds en toute discrétion. Oui, nous vous voyons faire. Oui, nous sommes choqués de cette pratique", écrivent-ils.
"Aucun territoire en France, Saint-Bonnet-Près-Riom compris, n’a besoin de cruauté pour être un village dynamique et vivant où les habitant·e·s aiment se rassembler et faire la fête", concluent-ils.
Une pétition en ligne a été lancée, elle récolte plus de 12 500 signatures.
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— One Voice (@onevoiceanimal) September 19, 2023
Tuer des oies, des poules, des lapins, les suspendre dans le vide, venir taper et embrasser leur tête avant de la leur arracher sous les encouragements de la foule. Nous demandons l'interdiction de cette "tradition" d'une barbarie sans nom. pic.twitter.com/UGmHMgxUjS