A cette question, il y a deux sons de cloche. La version "de l'administration qui prône la politique du "tout va bien !"". Et celle "des personnels qui au quotidien font face à d'importantes difficultés".
Ce jeudi débute une grève des personnels de la PJJ.
Dans un communiqué, le SNPES dépeint une situation alarmante à l'EPE de Clermont-Ferrand : "Avec un effectif de 11,5 ETPT réel pour un effectif théorique de 14. Malgré l’apport de quatre nouveaux titulaires le risque est grand que cela ne suffise pas à garantir un fonctionnement serein de la structure. Durant l’été le foyer a fonctionné avec quatre personnels par semaine. À ce jour, le nombre d’heures à récupérer est très important avec un risque que dès décembre se pose à nouveau le problème de couvrir les services. Par ailleurs, les personnels se sont retrouvé à plusieurs reprises en difficulté et n’ont pu avoir l’aide nécessaire quand ils ont fait appel au personnel d’astreinte. Pour finir, nous ne pouvons qu’être inquiet par le climat actuel de violence qui règne à l’EPE et sur les réponses éducatives et institutionnelles que l’administration devrait apporter. (...) Par ailleurs, il manque un psychologue et une maîtresse de maison. Le linge et l’entretien des locaux n’est pas assuré".
La situation à l'Unité Educative en Milieu Ouvert (UEMO) de Riom n'est guère plus reluisante.
D'où ce mouvement social, accompagné d'une lettre ouverte envoyée aux avocats et magistrats auvergnats pour obtenir un soutien dans cette bataille pour améliorer leurs conditions de travail.