Il y a quelques jours, L214 a publié une vidéo en ligne épinglant le groupe LDC, qui détient entre autres les marques Maitre Coq et Le Gaulois. Les militants se sont infiltrés dans un élevage breton pour filmer les conditions d'élevage de 34.000 poulets élevés pour leur viande. Sauf que selon l'association, ces animaux ont été manipulés génétiquement aifn que leur croissance soit plus rapide et qu'ils atteignent le poinds idéal en un temps réduit. Cette démarche n'est pas sans conséquences pour les poulets qui développent des maladies ou des malformations physiques.
Après ces révélations, l'association passe à l'action sur le terrain. Ce samedi, de 15h à 17h, L214 participe à une opération réétiquetage à l'hypermarché Cora de Lempdes, dans le Puy-de-Dôme. Comme dans une trentaine de villes en France, le collectif va procéder à un "piratage" des barquettes de poulets Le Gaulois pour dénoncer les pratiques de manipulation de souche génétique. Il veut lutter contre "la publicité fallacieuse" de la marque et "offrir aux consommateurs des informations plus proches de la réalité des conditions d'élevage des poulets Le Gaulois".
Léo Le Ster, responsable de la campagne nationale L214, n'en démord pas : "Nous constatons que la marque ne s'est pas engagée à mettre fin à ces pratiques à la différence de toutes les grandes surfaces qui se sont engagées pour leurs marques distributeurs". L214 a porté plainte pour l'utilisation de cette souche génétique à crosisance ultrarapide. Une plainte a aussi été déposée en 2022 pour publicité mensongère, elle est toujours en cours.
En août dernier, le groupe LDC avait réagi à une autre vidéo de L214, filmé dans un élevage de volailles dans le Maine-et-Loire. Le propriétaire a dénoncé sur RTL une "réalité biaisée, par un montage d'images fait pour choquer". Il estimait alors que l'élevage en question a suivi "les recommandations techniques et sanitaires en vigueur en France".