Après un cas repéré dans un élevage de Corrèze, c'est cette fois en Haute-Vienne qu'un nouveaux cas de maladie hémorragique épizootique a été trouvé récemment. Cette maladie, qui touche les élevages de bovins, ovins, caprins et cervidés, est un virus transmis par des moucherons piqueurs, qui affecte les ruminants sauvages et domestiques. Les vaches sont souvent les premières victimes de cette maladie, qui est non transmissible à l'Homme.
Pour lutter contre ce virus qui menace des élevages, le Puy-de-Dôme a pris le taureau par les cornes. Une zone de régulation a été installé il y a plusieurs semaines; Elle vient d'être étendue à 34 nouvelles communes dans le département, portant le nombre à 333 communes concernées depuis le 1er décembre.
Cette zone régulée, fixée par le Ministère de l'Agriculture, engage plusieurs mesures à respecter. Tous les animaux concernés ne peuvent pas sortir de cette zone, sauf à titre dérogatoire si l'animal en question ne présente pas de signes cliniques de maladie, est désinsectisé et soumis à une analyse de recherche. Tous les moyens de transport des animaux doivent aussi être désinsectisés tandis que les bêtes ne peuvent être destinés à l'élevage dans un autre Etat Membre au niveau européen. En revanche, les mouvements au sein de la zone régulée sont libres.
Jusqu'à nouvel ordre de la part de la préfecture, les mesures annoncées restent en vigueur. Des informations suppélmentaires sont trouvables sur le site du Ministère de l'Agriculture.
