Nommée ministre de la Culture le mois dernier, Rachida Dati était à Clermont-Ferrand hier. Elle a profité du festival international du court-métrage pour effectuer son premier déplacement ministériel. La journée a été chargée pour la ministre : rencontre avec les élus locaux sur l'accessibilité de la culture au niveau rural, visite de la cathédrale, du FRAC et de l'Atelier du Court-Métrage. Une visite aussi express, mieux vaut ne pas s'arrêter.
Rachida Dati défend Laurent Wauquiez sur le financement du festival
Devant une armée de micro et de journalistes qui l'entoure, Rachida Dati prend la défense de son ancien partenaire politique, Laurent Wauquiez, sur les subventions accordées au festival. L'an dernier, le président de la région Auvergne Rhône-Alpes a pris la décision de diviser par deux les aides régionales allouées à l'évènement. Mais pour la ministre, la région fait bien plus que l'État dans le financement de la culture.
"Personne ici ne peut démentir que Laurent Wauquiez fait beaucoup pour la culture.
La région met beaucoup d'argent dans la culture, dans le cinéma, le court-métrage, tous les arts."
Rachida Dati, ministre de la Culture
Pour ce qui est de revenir à la table des négociations, la ministre de la Culture botte en touche. Selon elle, le président de la région Auvergne Rhône-Alpes est injustement attaqué. Surtout, des excuses ont été adressées au président du Festival. Alors, il faudrait passer à autre chose et avancer.
Le court-métrage, un point d'entrée vers la culture
Rachida Dati n'a pas caché son affection personnelle pour le festival du court-métrage. Elle dit y avoir participé en tant que spectatrice plusieurs fois. La ministre salue la diversité du médium et sa faculté à intégré culturellement les valeurs de la France.
La programmation du festival 2024 centré sur des portraits et histoires de femmes fortes la touche particulièrement. La culture est un facteur de "cohésion républicaine pour s'intégrer à la culture française". Des thèmes comme "la lutte contre les discriminations, contre les violences faites aux femmes doit être montrés pour répondre à cette cohésion républicaine."