Avez-vous déjà osé franchir la porte d'une boutique érotique ? Si la tentation est là, passer à l'action, il n'y a plus grand monde. Mais les meurs changent et de plus en plus de Français se présentent dans ces magasins pour découvrir de nouveaux plaisirs.
L'érotisme, c'est aussi pour les femmes
La bienveillance, c'est le mot d'ordre de la boutique Body House à Aubière. Une franchise qui a ouvert ses portes en Auvergne il y a quelques mois. Contrairement à d'autres sex-shops, celle-ci est grandement dédiée au plaisir féminin. Pour sa responsable Nelly Amourdedieu, Body House n'a rien à voir avec "les sex-shops traditionnels où les femmes sont souvent réduites à de simples objets de fantasme".
L'objectif est clair : créer un espace inclusif où chacun se sente à l'aise, sans crainte d'être jugé. "À Body House, tout le monde est le bienvenu, personne n'est jugé." insiste Nelly. Cette approche se traduit également dans le profil des vendeuses, toutes formées de base en sexothérapie. "Nous sommes là pour conseiller, accompagner et nous adapter aux besoins de nos clients", explique-t-elle.
De l'éducation avant la pratique
La boutique met aussi en place quelque chose de rare : des plaquettes pour apprendre à identifier les zones érogènes et ce qui compose les parties génitales féminines et masculines. Au-delà de conseiller sur les produits, les employés de la boutique veulent aussi éduquer sur les bonnes pratiques à avoir autant chez les femmes que chez les hommes.
"On manque d'informations et d'éducation sexuel. Tous les jouets ne vont pas à tout le monde. S'il y en a autant, c'est qu'il y a des différences de plaisirs selon les femmes et les hommes."
Nelly Amourdedieu, responsable Body House à Aubière (63)
Le magasin va prochainement organiser des évènements avec des sexothérapeutes mais aussi des soirées jeux entre clientes. Le tout dans une ambiance de sororité assumée et bienveillante.