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Au 25 Gisèle Halimi, les femmes saluent l'inscription de l'IVG dans la Constitution

Au 25 Gisèle Halimi, les femmes saluent l'inscription de l'IVG dans la Constitution
Une dizaine de personnes se sont réunies au 25 Gisèle Halimi ce lundi pour suivre la retransmission du vote © Xavier G. - RVA

A Clermont-Ferrand, le 25 Gisèle Halimi (25 Rue Lucie et Raymond Aubrac) est un lieu d'écoute pour toutes les femmes. Hier, était un jour de victoire avec l'inscription de l'IVG dans la Constitution.

Le 4 mars 2024 sera bientôt inscrit dans les livres d'histoire comme d'une date historique. Hier, les parlementaires ont largement approuvé (780 pour, 72 contre) l'inscription de la liberté garantie de l'Interruption Volontaire de Grossesse dans la Constitution française. La France est le premier pays à le faire et c'est une fierté pour toutes les femmes du 25 Gisèle Halimi. Une dizaine d'entre elles se sont réunies hier pour suivre la retransmission du vote dans l'hémicycle de Versailles. Réactions.
 

Un grand pas en avant pour la cause des femmes

Devant les discours des différentes femmes et hommes politiques, les réactions sont multiples. Les 24 minutes du Premier ministre sont jugées "longues mais complètes sur le fond". Gabriel Attal étant revenu sur les toutes les dates marquées par des avancées en matière de droits des femmes. C'est le discours de Laurence Rossignol, largement applaudi dans la salle, qui fait l'unanimité. Surtout quand celle-ci complète la devise de la France par le mot "Sororité", les acclamations fusent telle une libération.

Pour Anne-Lise Rias, coprésidente d'Osez le féminisme 63, "c'est un moment historique" pour la France. Mais cette inscription dans la Constitution doit avoir un impact sur les moyens mis en oeuvre et ne pas simple être "des mots écrient dans une loi mais que cela soit des choses réelles sur le terrain".

"Dans les zones rurales du Puy-de-Dôme, il n'y a pas les mêmes accès aux soins et à l'IVG."

Gaëlle, militante féministe depuis 10 ans, salue "cette victoire gravée dans le marbre que de nombreuses femmes ont combattu". Néanmoins, elle regrette la sémantique appliquée à ce nouvel article de la Constitution. En effet le texte mentionne "la liberté garantie" à l'IVG et non "le droit" comme inscrit dans la première version du texte. Pour la militante, "les mots ont du sens et on n'est pas à l'abri de jouer sur les mots à l'avenir" même si cela reste un grand jour politique avec le soutien de tous les partis.