Un "bal anti-raciste" a été organisé dimanche devant le siège parisien du Rassemblement national. Cette manifestation avait pour objectif de protester contre les commentaires de l'extrême droite concernant le choix d'Aya Nakamura pour les jeux olympiques de Paris. Ces détracteurs qualifiait la chanteuse de "vulgaire" et estimait qu'elle ne chantait "pas en français".
Le maire de Vichy, Frederic Aguilera, a exprimé son indignation
Les militants se sont affichés sur les réseaux sociaux, brandissant une pancarte : "Y a pas moyen Marine, ici c'est Paris, c'est pas Vichy !". Une allusion assez évidente à la période du régime du maréchal Pétain de 1940 à 1944. L'élu bourbonnais, Frédéric Aguilera, qui lutte depuis des années contre les amalgames entre la ville et le régime de Pétain, scandalisé par le slogan, a rapidement réagi sur X (ex-Twitter) :
Vichy est une ville historiquement ouverte sur le monde et sur l’ensemble des cultures. Ce slogan est ridicule et insultant.
— AGUILERA Frédéric (@Aguilera_Fred) March 25, 2024
Si @AyaNakamuraa souhaite faire un concert à Vichy, nous serons très heureux de l’accueillir. Les occasions ne vont pas manquer pour l’accueillir. Par… pic.twitter.com/yDesOkxTH2
Une vingtaine de personnes s'est rassemblée pour un "flash mob". Les militants de SOS Racisme ont dansé au son des tubes de la chanteuse franco-malienne et d'Edith Piaf.
La polémique autour de Aya Nakamura
Aya Nakamura serait pressentie par Emmanuel Macron pour performer à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, le 26 juillet. Le chef de l'état lui aurait demandé d'interpréter une chanson française pour l'occasion. Une information qui n'a pas été encore confirmée par la chanteuse. Cette rumeur n’a pas manqué de faire réagir les politiques. L’artiste a été la cible de propos racistes, majoritairement proférés par l’extrême droite.