Le Nikon Film Festival est une compétition autour du court-métrage. Chaque année, des milliers de films sont produits dans le cadre du festival et parmi eux, un clermontois s'est lancé dans l'aventure. Benjamin Cotte, comédien clermontois, a réalisé sa première fiction avec un sujet qui lui tiens très à coeur. Intitulé "Le feu qui coule dans nos veines", celui-ci a pour but de sensibiliser au don de moelle osseuse. Un geste citoyen trop peu médiatisé selon le jeune réalisateur.
Un court-métrage maîtrisé avec un twist
Pour Benjamin Cotte, son court-métrage en une seule prise amène à réfléchir sur nos choix de vie. En seulement deux minutes, de nombreuses idées sont mises en place pour créer tout un univers derrière le seul personnage qui apparaît à l'écran. De plus, l'auvergnat de naissance veut marquer les esprits en sensibilisant au don de moelle osseuse. Cause trop injustement ignoré dans les médias et inconnu du grand public.
"Plus de 2.000 personnes ont besoin d'une greffe de moelle osseuse chaque année"
Benjamin Cotte, réalisateur
Un choix de thème qui le touche directement. L'an dernier, le petit frère de sa fiancée a développé une leucémie aigue myéloblastique. Alors, sa compagne lui a rajouté une "contrainte" à son court-métrage : l'évoquer dans le scénario et citer le prénom de son petit frère, Raphaël. Néanmoins, Benjamin l'assure, il ne veut pas tomber dans "le spot de prévention conventionnelle, il a fallu créer une histoire autour de cela".
Déjà plus de 65.000 vues
Le court-métrage de Benjamin Cotte semble rencontrer un vif succès. Il est le deuxième film le plus vu de la sélection en nombre de vues. Malheureusement, celui-ci n'a pas été sélectionné pour faire partie des 50 finalistes. Mais "Le feu qui coule dans nos veines" est toujours en compétition grâce au public. En votant, les spectateurs ont le pouvoir d'attribuer plusieurs prix : Prix du Public, Prix International et la Sélection Sens Critique. Tout est donc encore possible pour le clermontois.