Ce samedi 20 avril, à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme), les policiers du commissariat de Riom ont fait une macabre découverte dans un champ : un âne gisait au sol. Le ou les auteurs présumés de cette barbarie s'en est pris au ventre de l'animal. Pour les enquêteurs, c'est une arme blanche qui a été utilisée.
Après les mutilations, une enquête ouverte
Sur les lieux du crime, la scène fait froid dans le dos. Les policiers de Riom découvrent le corps inanimé de l'équidé. Surtout, ils remarquent rapidement les marques de mutilation. Les oreilles de l'âne ont été coupées par le meurtrier présumé.
Pour l'instant, l'auteur de cet acte n'a pas été identifié. Une enquête a été ouverte pour retrouver le ou les auteurs de ce meurtre animal.
Beaucoup de signalements mais peu d'actes humains
Les attaques contre les animaux font souvent la une de l'actualité. En 2020, on a pu observer une série de chevaux et d'ânes qui ont été la cible d'agression. Certains parlaient à l'époque d'un "gang" qui sévirait partout en France, avant que les enquêteurs ne démentent l'existence d'une telle organisation.
Sur les centaines de cas signalés à la police en 2020, seulement 84 se sont révélé être de véritables attaques d'origine humaine. L'immense majorité des chevaux mutilés signalés étaient en réalité mort de manière naturelle.
D'après la police judiciaire, les actes de cruauté n'ont pas explosé ces dernières années et surtout il n'y a pas de preuves d'attaques coordonnées.
