Une vague de manifestations des étudiants est en cours un peu partout en France. Ce jeudi matin, des élèves du lycée René Descartes à Cournon ont organisé un blocus pour soutenir le peuple palestinien. Selon le porte-parole de la mobilisation, plus de 250 lycéens étaient présents.
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Cournon d'Auvergne (63) : 250 lycéens ont bloqué leur lycée pour la Palestine
Un blocus pour la cause palestinienne a été organisé devant le lycée René Descartes. DR
Un blocus pour la cause palestinienne a été organisé ce matin par des lycéens du lycée René Descartes à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme).
"Un génocide sur notre planète"
Depuis le début du mois de mai, une partie de la jeunesse a décidé de soutenir le peuple palestinien, qui depuis l'attentat du 7 octobre 2023 d'Israel, subit des attaques.
Depuis quelques semaines, plusieurs lycées de l'académie de Clermont-Ferrand ont été bloqués de manière pacifique par les élèves. Ce jeudi, les lycéens du lycée René Descartes ont voulu apporter leur soutien à la Palestine avec un blocus.
"On est la jeunesse et c'est à nous de montrer aux anciennes générations que c'est normal de se positionner sur ce sujet"
Camille, lycéen en seconde et porte-parole du blocus
Des dizaines de pancartes étaient également présentes afin de montrer leur revendication. « Notre pays néglige trop le fait qu’il y a un génocide en cours sur notre planète » explique Camille, élève en seconde et porte-parole du blocus.
Les jeunes ont bloqué l’entrée principale afin de faire passer leur message. Le lycée reste accessible par d'autres accès pour laisser le choix aux élèves de prendre part à la mobilisation ou de poursuivre les cours.
Aucun débordement
Malgré le passage de la police, le blocus s’est déroulé calmement, sans causé de dégradation. « Il n'y a eu aucun blessé » explique Camille. Selon les organisateurs, certains professeurs ont soutenu le blocus organisé par les lycéens en faveur du peuple palestinien. Le blocage de l'une des entrée du lycée ne sera pas reconduit demain. Pour les organisateurs, il n’y aura pas d’autres blocus à l’avenir. « Il y a le bac qui arrive et beaucoup de jeunes pensent à leur avenir. On l'a fait au bon moment » affirme Camille.
