Les étudiantes Clermontoises auront droit à un congé menstruel à partir de la rentrée

Les étudiantes Clermontoises auront droit à un congé menstruel à partir de la rentrée
Après Angers et Rouen, Clermont-Ferrand mettra en place ce dispositif dès septembre © Xavier G. - RVA / Illustration

"C'est une petite révolution".

L'université de Clermont-Ferrand va mettre en place, à partir de la rentrée prochaine, un congé menstruel pour les élèves souffrant de règles douloureuses. Dès septembre, il sera possible de bénéficier de dix à quinze jours d'absences justifiées par an. Le congé menstruel est déjà mis en place dans d'autres universités françaises comme à Angers, à Rouen ou encore à la Sorbonne à Paris. Clermont-Ferrand fera donc partie d'une nouvelle vague de facultés avec Bordeaux et Montpellier pour l'année universitaire à venir.
 

Une absence justifiée

Pour bénéficier de ce congé menstruel, les étudiantes devront présenter un certificat médical pour justifier de leurs absences. Pour Éléonore Schmitt, porte-parole du syndicat l'Union étudiante, "un certain nombre de jeunes ne peuvent pas se rendre en cours" à cause de leurs règles. Cette reconnaissance du congé menstruel serait "un motif d'excuse valable et un soulagement qui ne remet pas en cause la réussite des études" selon Éléonore Schmitt.

Le congé menstruel est déjà mis en place depuis l'an dernier dans plusieurs universités françaises comme à Rouen et à Angers. Des expérimentations avec "beaucoup de retours positifs, [...] cela permet d'alléger la charge mentale" précise la porte-parole de l'Union étudiante.

Une victoire pour les étudiantes dont les études peuvent se rendre difficile, voire impossible quand les règles se montrent douloureuses. Selon Endofrance, association de lutte contre l'endométriose, cette maladie inflammatoire touche une personne menstruée sur dix.