Bonbons, chewing-gum, pastilles... Une fois arrivé à la caisse, il n'est pas rare de voir des produits sucrés avant de sortir d'un supermarché. Mais depuis quelques années, les grandes surfaces, s'étaient engagées à réduire leur volume ou de proposer des meilleurs produits pour la santé.
Aujourd'hui, l'association UFC Que Choisir du Puy-de-Dôme dénonce le retour en force des confiseries et "les incitations à la malbouffe" notamment auprès des enfants. Sur les 24 magasins contrôlés, 22 propose des produits sucrés aux caisses (bonbons acidulés, chocolats et barres chocolatées). Et dans 13 magasins, des présentoirs destinés aux enfants (œufs en chocolat, caramels, bonbons) sont disposés juste avant de payer ses courses.
"L'inadmissible ciblage des enfants"
En 2004, l'Agence nationale de sécurité des aliments avait demandé la suppression des confiseries aux caisses. Une simple recommandation qui ne sera suivie qu'en 2008 par les grandes enseignes. À l'époque, les professionnels de santé dénoncés déjà des aliments trop riches aux caisses des supermarchés pouvant "accroitre le développement des maladies cardiovasculaires, au diabète et donc conduire à l'obésité". Alors, des barres fruitées, plus faible en calorie et en sucre, avait fait surface aux abords des caisses.
L'association UFC Que Choisir constate que les mesures prises ne sont plus aussi rigoureuses en 2024. Selon elle, "le marketing alimentaire utilise une grande variété d'outils pour attirer l'attention des enfants". Il n'est pas rare de voir dans les rayons ou près des caisses des "présentoirs avec mascottes, des mises en avant en tête de gondole" notamment avec un ciblage publicitaire destiné aux enfants.
Face à "l'incapacité totale des professionnels à s'autoréguler", UFC Que Choisir alerte les pouvoirs publics. L'association réclame "l'interdiction sur les lieux de vente des actions marketing pour les produits alimentaires avec un Nutri-Score D et E et ciblant les enfants". Et en attendant, le retrait des produits présents en caisse.