Loto du Patrimoine 2024 : découvrez les quatre sites retenus en Auvergne

Loto du Patrimoine 2024 : découvrez les quatre sites retenus en Auvergne
Jardin, église, château... tous les styles patrimoniaux sont représentés © Fondation Patrimoine

Chaque année, la Mission du Patrimoine dévoile les 100 projets départementaux qui pourront bénéficier d'une aide financière. Voici les quatre sites retenus en Auvergne.

Mise en lumière par l'animation Stéphane Bern, la Mission Patrimoine a pour but de réhabiliter des monuments historiques un peu partout en France. Chaque année, l'organisation sélection une centaine de sites qui pourront bénéficier de financement. Soutenu par le ministère de la Culture et La Française des Jeux (FDJ), le Loto du patrimoine a permis de soulever 28 millions d'euros en 2023 et 280 millions d'euros en sept ans. Pour chaque ticket acheté, 1,83 euro sera reversé à la Fondation du Patrimoine.

Alors quels sont les projets Auvergnats qui pourraient en bénéficier en 2024 ?
 

Allier - Parc des Millets (Saint-Didier-en-Donjon)

Abandonné pendant plusieurs années après son rachat en 1999, le domaine Les Millets est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques. Il comporte un jardin paysager et un château et rare sont les domaines aussi complets sur une telle surface. Au fil des années, le site s'est dégradé et le patrimoine naturel a été durement touché par le changement climatique.

Les travaux permettront l'élagage des arbres, la restauration des systèmes hydrauliques, la recréation du massif, de la cour des communs et des jardins ornementaux et se termineront avec la restauration du parc paysager, du pont et des cascatelles. La fin des travaux est prévue pour 2027.

L'un des ponts nécessitant une restauration © Fondation Patrimoine


Cantal - Château de Saint-Cirgues-de-Malbert

Il s'agit d'un château du XVIIe siècle, initialement très imposant et qui appartenu à de grandes familles auvergnates. Mais depuis près d'un siècle, le château a été grandement endommagé. Il ne reste plus que deux étages du logis sur les trois. Le toit s'est écroulé dans les années 1950 puis deux cheminées dans les années 2000.

Plusieurs chantiers ont été réalisés avec des bénévoles, mais faute de financement, ils n'ont pas pu se poursuivre. La restauration des logis et des écuries permettrait de mettre en lumière l'histoire du site et les techniques ancestrales de construction.

 

Haute-Loire - Maison de Vinols (Craponne-sur-Arzon)

Construite il y a 300 ans, la maison a subi les affres du temps. Transformé en école à la fin du XIXe siècle, l'édifice manque de sols et de murs et souffre d'une surélévation lourde du corps central. L’urgence porte désormais sur les enduits de protection des façades et les maçonneries sous-jacentes, ainsi que sur la terrasse.

 

Puy-de-Dôme - Église Saint-Loup (Boudes)

Après avoir constaté des fissures sur la façade, causées par le poids du clocher, la commune a entrepris de nombreuses investigations géotechniques. Mais aujourd'hui, l’église est rendue inutilisable par les étaiements et la précarité de l’édifice. Des travaux de reprises structurelles majeures sont nécessaires pour garantir la viabilité de l'église.

Reprise du dallage, de l'escalier d'accès au clocher, restauration de la crypte et surtout une refonte totale des toitures et de nombreux éléments de maçonnerie.