Après l'annonce ce mardi matin par Michelin de la fermeture des sites de Cholet (Maine-et-Loire) et Vannes (Morbihan), Marianne Maximi évoque "une catastrophe pour les territoires concernés et la vie économique locale".
La parlementaire insoumise va plus loin en rappelant que le groupe basé à Clermont-Ferrand "continue d’augmenter les dividendes versés à ses actionnaires".
"Les salariés subissent quant à eux les stratégies de délocalisation menées par la multinationale et alors même que Michelin reçoit chaque année des millions d’euros de crédits d’impôt financés par l’État. L’argent public est détourné de son objectif pour financer des investissements hors de France, au détriment des emplois locaux", accuse Marianne Maximi, qui évoque "une captation de l'argent public pour servir des plans de licenciement et d'optimisation fiscale".
Pour rappel, Michelin s'est engager à accompagner les 1254 salariés de Cholet et Vannes "avec des solutions sur mesure" et à participer à la création "d'au moins autant d'emplois que ceux supprimés" sur les territoires concernés. L'arrêt de la production à Cholet et à Vannes interviendra au plus tard début 2026.Michelin vient d'annoncer la fermeture des sites de Cholet et de Vannes.
— Marianne Maximi (@MarianneMaximi) November 5, 2024
C'est une décision catastrophique pour les salariés, leurs familles et les territoires concernés.
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