"Une tristesse infinie", c'est par ces mots que la Ville de Clermont-Ferrand a annoncé l'inquiétante disparition des cygnes du Jardin Lecoq. Ce vendredi 8 novembre, les deux animaux n'étaient plus présents dans l'enceinte du parc. Mais alors, que s'est-il passé ? Enlèvement ? Animaux qui ont pris la fuite ? Une enquête de police a été ouverte pour retrouver leur trace. La mairie de Clermont-Ferrand a déposé plainte.
🚨Une tristesse infinie plane sur le #JardinLecoq à #ClermontFd : notre couple de #cygnes a disparu 🦢💔
— Clermont-Ferrand (@ClermontFd) November 8, 2024
La Ville a immédiatement porté plainte et mobilise tous les moyens pour les retrouver 💬 pic.twitter.com/QZZ0D2znt7
Des Clermontois qui se questionnent
Au lendemain de la disparition des deux cygnes, le Jardin Lecoq est bien fréquenté en ce samedi après-midi. Comme d'habitude, des Clermontois se posent dans l'herbe, traversent simplement le parc ou s'assoient sur les bancs. Mais certains ont en tête la disparition du couple d'animaux.
Myreille est une habituée du parc. Elle y passe quasiment tous les jours. Forcément, la nouvelle l'a un peu choqué :
C'est affreux, j'espère sincèrement qu'ils vont les retrouver. J'aimais beaucoup les croiser, cela donnait de la vie au parc.
Patrice, son compagnon, préfère prendre l'évènement à la rigolade :
C'est peut-être le bruit des travaux qui les a fait fuire. Mais si c'est un vol, où va le monde ?
Un peu plus loin, un groupe de jeunes étudiants discutent justement de la disparition du cygne. Sébastien, étudiant à la Fac de Lettres, se demande comment ça a pu se produire :
Si c'est un vol, il a fallu endormir les animaux. Les cygnes sont plutôt revêches et ne se laissent pas faire comme ça. J'ai déjà failli me faire attaquer il y a quelques mois, juste en étant posé dans l'herbe.
Fanny, une amie de Sébastien, se rappelle que ce n'est pas la première fois qu'un cygne disparaît du Jardin Lecoq :
Ils ont pensé à fouiller les amphis de la Fac ? Y a quelques années, on en avait retrouvé un en plein milieu de la salle.
C'est vrai, en novembre 2018, des étudiants de la faculté de psychologie de Clermont-Ferrand avaient capturé l'un des cygnes en pleine nuit. Le lendemain, ils l'ont présenté dans un carton, en plein cours, pour faire une blague à une étudiante.
L'animal avait rapidement retrouvé le Jardin Lecoq. Mais cette fois-ci, en 2024, nous sommes sans nouvelle de l'emblème du parc depuis plus de deux jours.
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