Après le déclenchement du 49.3 pour l'adoption du budget de la Sécurité sociale, le gouvernement de Michel Barnier est sous le coup de deux motions de censure. Que va-t-il se passer demain lors du vote de l'Assemblée Nationale ? Les députés d'Auvergne ont exprimé leur souhait de voter contre ou pour la motion de censure.
Censure à gauche et à l'extrême-droite
Ce sont principalement les députés Auvergnats de gauche qui ont montré leur désapprobation après le 49.3. Les élus issus du Nouveau Front Populaire voteront pour la censure du gouvernement de Michel Barnier. Dans le Puy-de-Dôme, André Chassaigne, Christine Pirès-Beaune, Marianne Maximi et Nicolas Bonnet ont tous les quatre fait savoir leur décision.
"Bien sûr que nous allons censurer le gouvernement", réagit @AndreChassaigne. Il se dit "extrêmement choqué" par le communiqué de presse "irresponsable" de Michel Barnier "qui consiste à donner des gages à Marine Le Pen".#DirectAN #PLFSS pic.twitter.com/eKXqMnptK4
— LCP (@LCP) December 2, 2024
Dans l'Allier, le député Jorys Bovet devrait également voter pour la censure, comme le Rassemblement National l'a annoncé. Même chose pour le député communiste Yannick Monnet qui, comme André Chassaigne, président du groupe GDR, votera en faveur de la motion.
Soutien au centre et à droite
La députée du Modem, Delphine Lingemann, votera contre. Face à la motion de censure, l'élue du Puy-de-Dôme dénonce "un chantage indécent" qui mènerait à "une crise économique, sociale et politique".
Dans l'Allier, le Cantal et la Haute-Loire, les députés Les Républicains se rangeront aussi derrière le gouvernement de Michel Barnier. Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, met en opposition le chaos de la motion de censure ou l'intérêt général d'un maintien au pouvoir du gouvernement actuel.
Chacun est maintenant face à ses responsabilités : l’intérêt général ou le chaos. pic.twitter.com/Kr0BRp1fch
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) December 2, 2024
La motion de censure sera mis au vote ce mercredi à 16 heures. À noter qu'une seule motion de censure a fini par aboutir en 1962, la seule de la Vᵉ République.