En plus du manque de service dans la zone, le crématorium représente aussi un atout financier intéressant.
Deux ans après une première réflexion, la commune de Celles-sur-Durolle, près de Thiers, remet sur la table son projet de crématorium. Actuellement, les habitants doivent se rendre à Clermont-Ferrand ou Roanne, à respectivement 40 minutes et une heure de route, pour honorer leurs défunts.
La commune souhaite donc offrir aux habitants de la région un service local manquant, pourtant essentiel. Ceux-ci se montrent plutôt favorables au projet.
Un atout financier
En plus de son aspect pratique, ce projet est un atout financier pour la commune. Une telle installation génère une taxe communale obligatoire au profit de la commune, estimée entre 30 000 et 60 000 euros par an.
Le maire de la commune de 1 600 habitants, dans des propos recueillis par La Montagne, disait : "Nous avons eu l’opportunité d’acheter une parcelle d’environ 2,5 hectares. Il n’y a aucune maison à proximité, les premières sont à environ 500 mètres."
Fumée blanche pour le projet auvergnat ?
