La statue sera imposante, 2,80 mètres de haut sans compter les 60 cm de son socle.
Préserver l’histoire
En 140 ans d’histoire, le 92e régiment d’infanterie a surmonté les deux guerres mondiales. Dans une volonté de créer un espace de rassemblement commun aux "vétérans, aux milliers d'Auvergnats tombés dans ses rangs et à leurs familles", le Gaulois s’est imposé comme un choix logique. Celui qui en impose, et qui est associé au régiment depuis au moins la bataille de Gergovie, c’est lui. Le 92e RI porte ce surnom depuis toujours, de la bataille d’Austerlitz en 1805 à la bataille de Verdun où le régiment s’était illustré durant la Première Guerre mondiale.
Pour le côté technique, c’est un Puydômois qui sculpte le géant dans une pierre auvergnate, celle de Volvic. Thierry Courtadon, le sculpteur réputé pour sa maîtrise de son art, est un fin connaisseur de cette pierre singulière. Le bloc choisi pour y tailler le Gaulois pesait 8 tonnes. Aujourd’hui, le travail est bien avancé, la silhouette est déjà bien dessinée. Les équipes du sculpteur, qui travaillent sur la pièce, ne font pas les choses à moitié et rien n’est laissé au hasard. Elles veulent donner un aspect de légèreté et ajouter un brin de couleurs qui se révéleront par le ciselage et le polissage.
L’inauguration
La Montagne rapporte que le Gaulois sera positionné sur une coulée de lave, avec un bouclier sur sa jambe gauche. Devant lui se trouveront un glaive et un casque. La statue est également amenée à évoluer jusqu’à son inauguration le 10 juin 2025, sur la place des armes du 92e régiment d’infanterie.
Une cagnotte a été ouverte pour financer le projet et a déjà récolté plus de 3 700 euros.