Jeux Olympiques d'hiver 2030 dans la région : "Tout ce qui est possible sera fait pour réduire l’empreinte écologique"

Jeux Olympiques d'hiver 2030 dans la région : "Tout ce qui est possible sera fait pour réduire l’empreinte écologique"
Edgar Grospiron, patron du COJOP - RVA

Ce mardi après-midi, le Groupama Stadium de Lyon-Décines a été le théâtre de la première conférence de presse du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) d’hiver 2030.

Cet événement, qui marque un jalon important pour les Alpes françaises, a réuni les principaux acteurs politiques et sportifs engagés dans ce projet ambitieux.

Michel Barnier, ancien Premier ministre et figure clé des JO d’Albertville en 1992, a ouvert la séance en rappelant les défis à venir : "Matignon a souhaité que j’accompagne ce COJOP de manière bénévole. Je resterai au côté d’Edgar Grospiron le temps qu’il le voudra pour animer ses équipes sous son autorité. Il s’agit de réussir des Jeux impeccables dans un contexte de sobriété budgétaire." Il a également souligné l’importance du respect des enjeux climatiques : "Les exigences de changement climatique vont tout changer. Les Alpes ont déjà accueilli trois fois les JO d’hiver, nous avons donc la responsabilité d’être à la hauteur".

David Lappartient, membre influent du CIO et président du CNOSF, a salué la candidature française comme une référence en matière de durabilité : "Le CIO ne prend pas de risque avec nous. Nous avons une culture olympique forte et des infrastructures existantes qui permettent des Jeux économes. Les Jeux de Paris 2024 ont marqué une inflexion ; ceux de 2030 doivent être pour les JO d’hiver ce que Paris a été pour les Jeux d’été".

Les présidents des régions concernées, Renaud Muselier (PACA) et Fabrice Pannekoucke (Auvergne-Rhône-Alpes), ont exprimé leur enthousiasme tout en insistant sur l’innovation face au réchauffement climatique. Muselier a affirmé : "Vous avez aimé Paris 2024, vous allez adorer les Alpes 2030 ! Oui, on ne pourra pas skier demain comme on skiait hier, mais on pourra faire mieux avec moins de carbone". De son côté, Pannekoucke a rappelé que "sans sport, il n’y aurait pas de JO, ni ces émotions uniques que les athlètes nous procurent".

Enfin, Edgar Grospiron, ancien champion olympique et président du COJOP 2030, a conclu avec détermination : "Je suis déterminé à livrer des Jeux impeccables. Tout ce qui est possible sera fait pour réduire l’empreinte écologique. Nous devrons transformer les obstacles en opportunités. Ce n’est pas l’obstacle qui pose problème, mais la manière dont on l’aborde". Inspiré par son expérience en ski de bosses, il a comparé ce défi à une piste semée d’embûches qu’il entend surmonter avec ingéniosité.

Avec ces déclarations fortes et une vision claire, le compte à rebours est lancé pour faire des Jeux d’hiver 2030 un événement exemplaire sur les plans sportif et environnemental.