L'animateur a été jugé ce jeudi 20 février devant le tribunal correctionnel de Moulins pour des faits remontant au 17 août de l'année dernière.
Les faits
Le 17 août, vers 18 heures, Christophe Dechavanne a été contrôlé en excès de vitesse au volant de sa Porsche 911, sur la RND7, près de Toulon-sur-Allier. Il roulait à 120 km/h au lieu de 80. Bien que son test d'alcoolémie ait été négatif, il s'est révélé positif à la cocaïne. Son permis a alors été immédiatement suspendu. Quelques mois plus tard, Dechavanne a été entendu lors d'une audition libre, au cours de laquelle son avocat et lui ont présenté des tests négatifs effectués entre octobre et janvier, dans le but de prouver qu'il n'avait pas consommé de drogue.
Lors de l'enquête, Dechavanne a expliqué qu'il avait embrassé une femme probablement consommatrice de cocaïne, suggérant qu'il aurait été exposé passivement à la drogue, sans en avoir consommé lui-même. Il a précisé qu'il n’avait pas consommé de cocaïne depuis six ans, bien qu'il ait déjà été condamné en 2021 à Blois pour des faits similaires, une erreur selon lui.
Le procès
Il était poursuivi pour "conduite sous l'influence de stupéfiants en récidive".
Lors de son procès à Moulins, Christophe Dechavanne était absent, représenté par son avocat, Me Dylan Slama. Ce dernier a axé sa défense sur un « vice de procédure », estimant que les tests effectués n’étaient pas conformes. Toutefois, la vice-procureure n’a pas été convaincue par cette argumentation et a maintenu la validité du test en laboratoire. Elle a requis une amende de 1 500 €, l'annulation du permis de conduire et des stages de sensibilisation.
Au final, l'animateur de Quelle Époque ! a été condamné à une amende de 1 200 €, à l'annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser dans les six mois. Sa Porsche 911 a également été saisie. Son avocat a immédiatement interjeté appel de cette décision.
